Centre d’interprétation de la vie rurale

Ce qu’était la vie rurale au 18ème siècle

L’espace nous aide à interpréter la façon dont la vie était vécue il y a plus de cent ans.

Centre d’interpretació de la vida rural

La maison dispose d’une citerne qui recueille l’eau de pluie, d’une cave pour stocker le vin, de l’étable où étaient gardés les animaux de bât, du corral pour le bétail et les troupeaux, des pressoirs et des moulins à vin et à grains, du four à pain et de l’évier pour stocker l’huile. L’écurie conserve encore les auges en pierre ; les pressoirs conservent leur structure d’origine et dans la citerne, on peut voir les montants du puits utilisé pour remonter l’eau.

L’ensemble des espaces et des bâtiments de la Torre del Codina a une fonction productive et défensive claire. Fermé sur les quatre côtés, c’était un bâtiment facile à protéger. Sa situation privilégiée, visible de plusieurs endroits, lui permet d’avoir un contact visuel avec les autres lieux habités des environs.

Actuellement, toutes les cultures de l’exploitation sont de type Production agricole biologique certifiée.

Vie rurale, caractéristiques

La Torre del Codina

La maison se compose principalement du bâtiment principal, la bergerie ou corral, et des bâtiments auxiliaires. Le complexe se compose de la maison principale, de la citerne, de la cave, de l’étable, de la bergerie ou du corral, des deux pressoirs avec des cairns en céramique, du pressoir, du four à pain et de l’évier pour stocker l’huile.

Le bâtiment de la tour dans son ensemble a une fonction défensive claire. Son emplacement privilégié, visible de plusieurs endroits, lui permettait d’avoir un contact visuel avec d’autres lieux habités des environs.

La Torre est classée comme site patrimonial d’intérêt local et protégée par les règlements d’urbanisme. Lors de la restauration, un grand soin a été apporté à la préservation de l’essence, du langage de la pierre sèche et de la maçonnerie de la pierre calerense.

Les zones rurales de Talladell, Verdú, Granyena et Granyanella possèdent un riche patrimoine architectural rural en pierre sèche, méconnu et de grande valeur patrimoniale.

Le bâtiment principal a des proportions carrées de 10 mètres sur 10 mètres et une hauteur de 12 mètres. Elle est orientée du sud-est au nord-ouest, afin de profiter au mieux de la lumière du soleil tout au long de l’année.

L’entrée principale du complexe de la Torre mène à une grande cour d’où, sur la droite, on peut accéder à la partie supérieure des pressoirs où se trouvaient les nids d’abeille pour piétiner les raisins avec les pieds. L’un des pressoirs est équipé d’un quai pour décharger les supports de raisin et les verser dans l’alvéole. Les deux pressoirs, constitués de cairns en terre cuite, ont une capacité de stockage de 70 000 litres de moût.

Ces pressoirs sont reliés à la cave à vin qui occupe la partie souterraine de l’entrée principale de la maison. Dans la cave, nous pouvons voir les injecteurs qui étaient reliés aux pressoirs pour stocker le vin dans des cuves une fois qu’il avait fermenté.

La cour mène à l’entrée principale de la maison, qui possède une ancienne écurie au rez-de-chaussée, pouvant accueillir une douzaine de chevaux ou de bêtes de somme. Nous pouvons voir les auges en pierre, qui ont heureusement été préservées. Nous pouvons également voir un ensemble restauré de collier de mule, de bride et de mors. L’écurie a été aménagée en salle de jeux dans la maison rurale.

Devant la cour, on peut voir les quatre arcades du corral. Le corral enfermait le troupeau de chèvres et de moutons, la volaille et quelques cochons. Depuis le corral, il y avait un accès à l’extérieur derrière la maison où il y avait un jardin potager clos qui a disparu et dont il ne reste qu’un mur. Le corral a été aménagé en salon, cuisine et salle à manger.

Sans bouger de la cour, nous pouvons voir tout autour de nous le long canal de pierre concassée qui recueille l’eau de tous les toits et l’achemine vers la citerne. À cette époque, l’eau était un trésor qu’il fallait utiliser au maximum, car elle servait à abreuver les personnes et les animaux qui vivaient dans la Tour. Aujourd’hui, toute l’eau de pluie est utilisée et rendue potable dans la maison même.

À gauche de la cour se trouve un espace couvert ou un magasin où étaient conservés les céréales, les olives et le fourrage. Il est à noter que dans le sous-sol de cette zone couverte se trouve un pressoir souterrain, que l’on peut visiter, et qui devait servir de silo.

Les anciens espaces intérieurs ont été transformés en salle des machines et de chauffage d’une part, et en piscine chauffée, salle de bains et douche d’autre part.

Si nous nous déplaçons à gauche de l’entrée, le long du couloir qui longe l’écurie, nous arrivons à un grand espace où nous pouvons voir les montants du puits-citerne qui recueille l’eau de pluie. À droite se trouve l’ancien four à bois, qui servait à cuire le pain, et qui est toujours utilisé aujourd’hui.

De l’entrée de la maison, par l’escalier à droite, on accède aux pièces. Les escaliers sont en fer et, à part quelques paliers en pierre, il manque les marches, qui ont été pillées il y a une vingtaine d’années. La première pièce que nous trouvons, située juste au-dessus de l’étable, est l’endroit où vivaient les intermédiaires de la ferme, où ils mangeaient, cuisinaient et dormaient. Les animaux fournissaient la chaleur, qui était facile à maintenir en raison de la faible hauteur du plafond.